Internet pour partir… et rester sous pression !
En cette fin juillet, jetons un œil sur quelques chiffres parlants sur l’évolution des comportements en matière de vacances.
Ceux d’entre nous qui comptent parmi leurs attributions la promotion touristique auront confirmation de la prééminence d’internet dans le domaine.
Plus égoïstement, le développement et la convergence des outils numériques accentuent la question du fil à la patte pour les cadres, chargés de comm’ compris. Vous allez sans doute partir, mais pas forcément en vacances !...
Ca donne à voyager :
67% des Français affirment utiliser Internet pour s'informer sur leur destination de vacances, contre 21% qui consultent les guides touristiques, selon un sondage Ipsos réalisé pour le ministère de l'Economie, cité par le 13 h de la Com du 29 juin.
Une source d’information s’intercale en 2è position : le bon vieux bouche-à-oreille, utilisé par 41% des sondés. Mais l’étude ne dit pas si celui-ci n’est pas alimenté par ce qui est lu sur internet, sur les sites, les forums ou les réseaux sociaux.
Quand on sait que 94% des moins de 25 ans préparent leurs vacances sur internet (contre 44% pour les 45 ans et plus), on voit bien que le phénomène va s’amplifier.
Alors peut-on faire autrement, quand on est un office de tourisme ou un chargé de com dans le domaine, que de basculer tout son budget, notamment l’achat d’espace, sur le net ?
Non si on vend une prestation touristique ou un séjour.
Oui si on vend plus largement une destination et qu’on considère que le clic de réservation de vacances n’est que la conclusion d’un processus de séduction d’un territoire initié par une notoriété qualifiée…
Ca donne à débrancher :
Les entreprises ont de plus en plus recours aux technologies mobiles. 43% des entreprises envisagent ainsi d'augmenter leur utilisation du mobile d'ici à 2015 et la moitié des appareils utilisés en interne seraient mobiles, selon une étude Giga OM. Cette étude pose la question du lieu de travail. Effectivement, si l’outil de travail est nomade, le bureau ne deviendra-t-il pas juste un lieu de passage et de réunions ponctuelles ?
Ca vous paraît lointain, mais vos vacances risquent de donner à cette question une véritable actualité.
L'étude Ipass Mobile réalisée auprès de 1 100 entreprises dans le monde, publiée sur le site de The Economist et citée par le 13 h de la Com du 6 juin, montre qu'en moyenne les salariés travaillent 240 heures de plus par an avec les supports mobiles. Un chiffre qui va donner envie à votre patron de vous doter d’un smartphone, surtout avant de vous voir partir pendant plusieurs semaines d’affilée ! Votre famille sera moins réjouie : 29% des sondés jugent que ces supports détériorent leur relation au sein du foyer. Le chiffre doit encore monter quand on interroge les conjoints. Pourtant, difficile de dire non et la période de détente se transforme en gestion de nouvelles tensions…
Par ce que Cap’Com, c’est aussi un réseau de solidarité, n’hésitez pas à communiquer ici à vos collègues vos endroits de vacances préférés où, « malheureusement », vous ne pouvez pas être joint par votre chef ou élu sur votre téléphone portable parce que « ça ne capte pas » !